Archives pour la catégorie ZAD | Zones à Défendre

Du 8 au 10 juillet ZADENVIES

L’été dernier, le phare de la Rolandière s’est illuminé d’une foule de « z » enflammés à l’occasion d’une convergence européenne et de rencontres féministes en lien avec le voyage zapatiste. Cette année est celle du 10ème anniversaire de la résistance face à l’opération César, moment où nombre d’entre nous – peuple de boue – se sont noué.es durablement au bocage. Mais si nous sommes heureux.ses de pouvoir continuer à se rejoindre ici, aussi nombreux.ses, avec des générations nouvelles et fêter les meilleures soirées d’été sous le mât de Beltaine, l’heure n’est pas à la nostalgie. Que signifierait retrouver aujourd’hui l’esprit du soulèvement contre César mais à l’échelle d’un pays ?
Parce que nous croyons à la possibilité de nouveaux surgissements autant qu’à la nécessité de projections au long cours, nous avons choisi pour ces rencontres d’été d’échanger sur les manières de s’organiser – depuis le bas, les terres, les liens et les lieux. Tous les cris d’urgence et les derniers rapports du GIEC ne feront qu’accroître le sentiment d’impuissance si l’on ne s’attèle sérieusement à dépoussiérer et clarifier les moyens de se structurer et de renverser la vapeur.
Voici donc quelques repères qui ont guidé les invitations lancées pour les 9 et 10 juillet à divers.es collectifs, compagnon.nes de luttes et de pensées, et avec desquels nous avons tenté d’articuler les temps d’assemblées et d’ateliers :
permettre des échanges stratégiques croisés entre des tentatives d’organisation en cours à différentes échelles locales et nationales
– se laisser inspirer par des mouvements éclatants plus lointains dans l’espace et le temps
– construire les autonomies face à la production capitaliste et repenser l’idée de liberté face au libéralisme
– imaginer les solidarités populaires dans un monde happé par la guerre et le fléau identitaire
– oser des hypothèses révolutionnaires à moyen terme tout en se donnant les moyens concrets de rester offensif ici et maintenant
– se doter d’outils pour prendre soin du collectif comme ce que l’on a de plus précieux…

Zadenvies ce sera aussi de grands moments de fêtes et danses, de spectacles, projections et promenades dans le bocage, de jeux de prairies et de cantines amies…
Le programme à ce stade est lisible ci-dessous. Toutes les mises à jours seront sur ce site et la page fb de zad nddl info. On vous invite à y jeter un œil avant de partir.

Comme d’hab’, il y aura des possibilités de camper sur place, et une grosse invitation à venir aider au montage les jours précédents (à partir du mercredi 8 juillet), pour l’autogestion de l’évènement pendant, et au démontage juste après. Il y a plein de précisions logistiques diverses autant qu’utiles en bas de ce message.
Pour nous écrire et pour d’éventuelles propositions : zadenvies2022@riseup.net

A bientôt vers l’été !

PROGRAMME DES ZADENVIES LISIBLE ICI.
ou sur la page facebook ZAD NDDL.

La Terre aux paysans ! Dimanche 3 juillet

Nous sommes toujours mobilisés contre l’extension des carrières de sable et l’expansion incontrôlée du maraîchage industriel dans nos campagnes. Un an après le weekend co-organisé avec les Soulèvements de la Terre en juin 2021, nous vous donnons à nouveau rendez-vous pour une grande mobilisation. 
Au programme :

  • 11h Pique-nique tiré du sac, bar, festivités, prises de parole
  • 14h départ pour la MANIF’ACTION puis retour au point de départ pour un goûter convivial
  • Le rendez-vous est donc donné dès 11h, proche du village Le Redour (RD 178) (voir plan en fin d’article )
  • Nous vous attendons nombreux.ses pour ce moment convivial.

UN COVOITURAGE EST POSSIBLE AU DÉPART D’ANGERS :
PARKING GÉANT CASINO DE LA ROSERAIE ( arrêt tram Bamako )
RENDEZ-VOUS À 9H30 DEVANT LE MAC’DO

( organisation sur place )

Le sud de la Loire est en proie à une déferlante de projets destructeurs. Comme partout,l’extractivisme, la bétonisation et l’agro-industrie menacent de ravager le territoire au mépris des habitant-e-s et des paysan-nes qui le font vivre. A St-Colomban, le bocage est menacé de destruction par l’extension des carrières de sable et du maraîchage industriel.

Deux carrières de sable (Lafarge et GSM) ont déjà extrait plus de 12 millions de tonnes, défigurant le paysage, anéantissant le bocage et affectant profondément les nappes phréatiques. Ils projettent de s’étendre dès 2022 sur 70 hectares supplémentaires. A terme, plusieurs centaines d’hectares sont concernés. Le sable de St-Colomban est principalement destiné à l’industrie du BTP. Loin de constituer un problème strictement local, les carrières sont une cible de choix pour rassembler toutes celles et ceux qui luttent contre l’artificialisation des terres, en Loire-Atlantique et ailleurs.

Mais ce sable n’est pas destiné qu’à la construction. Environ 30% des volumes extraits sont engloutis par forme industrielle et intensive de « maraîchage » qui s’accapare les terres. Au fil des ans, c’est une véritable mer de plastique qui a déferlé. Aux antipodes du maraîchage paysan, respectueux de l’environnement et destiné aux habitants du territoire, se développe une industrie exportatrice qui empoisonne les terres et exploite ses ouvriers agricoles. Ce mode de production repose sur un système à bout de souffle, dépendant de ressources amenées à disparaître.
L’extension illimitée de ses grosses sociétés empêche l’installation de jeunes paysan-ne-s. Elle menace de faire disparaître le bocage et ses fermes en polyculture élevage. Elle souille irrémédiablement le paysage.

L’année dernière, à l’appel de la Tête dans le Sable et des Soulèvements de la Terre, nous étions plusieurs centaines à nous mobiliser pour un week-end de lutte contre l’extension des carrières et du maraîchage industriel. Nous avions alors engagé un premier rapport de force.

Après ce premier acte de résistance posé par l’association locale La tête dans le Sable et le mouvement des Soulèvements de la Terre, les pouvoirs publics ont organisé une consultation faussée, en vue de relégitimer le projet et d’endormir la contestation.
Avec seulement 30% de participation, le « oui » à l’extension des carrières l’a emporté à une poignée de voix près. Ce résultat est absolument biaisé :
- par le périmètre de la consultation qui ne tient pas compte de la portée des enjeux écologiques de ce projet d’extension de carrière
- par l’emploi déloyal par Lafarge d’une entreprise privée d’influence sonnant chez chaque Colombanais.e.

Cette consultation pseudo-démocratique ouvre la voie à la mise en œuvre du projet. D’ores et déjà,Lafarge et GSM se lancent dans des opérations foncières en vue des futurs travaux. Prochaine étape pour les pouvoirs publics : exclure les terres agricoles de St-Colomban du statut qui protège leur intégrité, les Espaces Agricoles Pérennes. Nous ne les laisserons pas faire ! De Loire-Atlantique et d’ailleurs, il faut faire entendre notre voix. Nous appelons donc à une manif’action contre l’extension des carrières de sable et du maraîchage industriel à St-Colomban, pour la défense de la terre, de l’eau et de l’installation paysanne.

Pour plus d’infos, voir les articles consacrés à l’extraction du sable sur la page Élément Terre ou sur la page Reporterre.

Stop Bridor et son monde

SAUVONS LIFFRÉ,
TERRE MENACÉE PAR L’EXPLOITATION INDUSTRIELLE !
Nouveau grand projet inutile et dévastateur du Capital.
Ce weekend du 4 et 5 juin plusieurs événements sont organisés contre l’implantation d’une USINE GÉANTE à la périphérie de Rennes ( 25km de Rennes sur la route de Fougères ).

Une usine pour PRODUIRE QUOI ?
Des viennoiseries industrielles et surgelées produites exclusivement POUR L’EXPORT. Ce projet industriel, c’est :
– 21 hectares de destruction de bocages et de zones humides. L’essentiel de ces hectares seront imperméabilisés.
– une consommation de 200 000 mètres cubes d’eau par an (l’équivalent d’une ville de plus de 5000 habitants) alors que le département est placé en état de vigilance sécheresse jusqu’à l’automne…
– la rotation de 160 camions par jour, le projet ne comprenant pas de voie ferrée.
La production est destinée pour plus de 70% à l’exportation internationale ! C’est donc un projet hors-sol et désastreux pour l’écologie, à contre-courant des engagements nécessaires pour limiter notre consommation et réduire nos émissions de CO2. Construit en bordure de deux forêts ce projet menace également la biodiversité locale.
Symbole fort : le vice-président de la communauté de Liffré en charge de l’environnement a démissionné après avoir dénoncé l’impact écologique et l’absence de débat démocratique sur cette implantation.
L’enquête publique a révélé que sur les 260 observations, 88% étaient défavorables au projet ! Malgré l’opposition, l’implantation de l’usine du multi-milliardaire Le Duff – soutenu par les notables locaux – est toujours prévu. Les travaux devraient débuter en fin d’année.

Bien que la nécessité de changer nos priorités s’impose chaque jour avec plus d’urgence pour limiter notre consommation d’énergie, réduire nos émissions de gaz à effet de serre, préserver nos ressources en eau, nos forêts et nos terres… comment un projet d’artificialisation de 21ha de bocages et zones humides en périphérie de Rennes peut-il encore raisonnablement bénéficier du soutien d’élu.es locaux pour construire une usine de production de viennoiseries surgelées destinées exclusivement à l’export ?
C’est l’incroyable paradoxe du projet de Bridor (groupe Le Duff) sur la commune de Liffré !
Pourtant, la consommation astronomique d’eau nécessaire (200 000 m3 par an) posera à l’évidence des problèmes, notamment avec les sécheresses annoncées et les prévisions d’augmentation de la population sur zone. L’imperméabilisation des sols en tête de bassin versant aura aussi des conséquences sur les débits d’eau, et à l’inverse l’épandage d’eaux usées enrichies de leurs composants chimiques sur les zones humides périphériques. La production, l’acheminement de matières premières non locales et l’exportation des produits surgelés par rotations de 160 camions/jour sur l’autoroute A 84 vers le port du Havre, puis par bateau, vont largement contribuer à l’augmentation les émissions de gaz à effet de serre, en parfaite contradiction avec le Plan Climat Air-Energie (PCAET) pourtant adopté à l’unanimité par les élu.es. Enfin, les effets négatifs sur la biodiversité en bordure de deux forêts sont eux aussi bien identifiés par les expert.es de la Mission régionale à l’environnement, par l’Office de la biodiversité et par les deux syndicats de gestion de l’eau concernés.

Mais que pèsent tous ces impacts environnementaux face au chantage à l’emploi, brandi par les élu.es ?
Pourtant, quelles contributions ou services ces nouveaux emplois sont-ils censés apporter à la qualité de vie des habitant.es de Liffré ? Existe-t-il une demande locale et combien de profils correspondent à ce type d’emplois ? La précarité, l’intérim et les petits salaires permettront-ils aux futurs salarié.es de vivre et d’accéder à la propriété locale ? En travaillant nuit et jour sur une chaine de production à température de 4°C pendant combien d’années ? Ou bien ne s’agit-il que de dépanner les étudiant.es rennais.es à boucler leurs fins de mois comme l’écrivent les partisans du projet… Le silence apporté à ces questions révèle l’ampleur du malaise.
Et pourquoi les élu.es ne soutiennent-ils pas l’émergence d’emplois reliés à l’économie et aux besoins locaux, des emplois durables et utiles à la population, contribuant par exemple à l’éducation, à la santé, au bien être ou à la préservation des ressources du milieu ?
Le rapport de l’enquête publique est sans appel : 88% des observations du public sont défavorables au projet. Les élu.es en tiendront-ils compte ? Ou bien vont-ils s’entêter à défendre leurs intérêts et ceux de la famille Le Duff contre l’intérêt de tous.tes ?
Avec celles et ceux qui soutiennent un changement de cap, rassemblons-nous les 4 et 5 juin sur le site du projet pour dire non à la mal bouffe, aux petits boulots sans avenir, aux multinationales qui saccagent nos territoires et nos vies… non au projet d’implantation d’une usine Bridor à Liffré !
Il n’y aura pas d’emploi sur une planète morte.

PROGRAMME DU WEEKEND : ICI

samedi 12 juin de 10h à 14h Le village des luttes 2

Le Collectif Angevin de Convergence des Luttes élèvera un nouveau village des luttes sur la place du Ralliement le samedi 12 juin entre 10 heures et 14 heures.
De nombreuses organisations en lutte « pour un monde véritablement démocratique, social et écologique » y tiendront un stand :
– Les Occupant.e.s du Quai
– Le Réseau Salariat Pays de la Loire
– Asile et Partage
– Le réseau Sortir Du Nucléaire 49
– Le Collectif angevin du Mouvement de la Paix
– Cité Jaune Angers
– Youth For Climate Angers
– Stop 5G France Insoumise
– Free Ouïghours 49
– Les Faucheurs Volontaires du 49
– Le Mouvement National Lycéen 49
– Ne nous résignons pas !
– Le Nouveau Parti Anticapitaliste 49
– Angers Insoumise
Et sans oublier le Cartel des Cantines qui sera là pour nous proposer à prix libre de quoi nous restaurer !
Un espace « agora » installé sur les marches du théâtre, vous proposera des débats entrecoupés de quelques prestations artistiques :

Qu’elles viennent d’horizon associatif, syndical ou politique, toutes les organisations qui se battent pour un monde véritablement démocratique, social et écologique sont les bienvenues pour aider au succès de cette nouvelle journée de convergence de nos luttes.
Un espace de rencontre et d’échange avec les Angevin.e.s bien sûr mais aussi un temps de rassemblement pour resserrer les liens entre nos différentes organisations et faire front commun contre cette organisation du monde dont nous ne voulons plus !




Samedi 28 novembre STOP Amazon et son monde !

Le Cercle 49 invite les Angevin.e.s à se rendre au grand rassemblement d’opposition au géant Amazon et son monde qui aura lieu à Montbert près de Nantes le samedi 28 novembre :
Un covoiturage au départ d’Angers est prévu : rendez-vous à 10h30 place de La Rochefoucauld, en face du musée Jean Lurçat pour s’organiser suivant le nombre de participants et de voitures.
Pique-nique sur place en arrivant. Retour Angers vers 19h.
Ce rassemblement a fait l’objet d’une demande d’autorisation validée en préfecture par NDDL Poursuivre Ensemble. Il est donc possible de s’y rendre en remplissant ce modèle d’attestation :

L’APPEL :
Bezos, t’es pas Montbert ! STOP Amazon et son monde !

La crise du Covid-19 replace actuellement les enjeux de la folie de surconsommation et de surproduction au centre des débats, Amazon continue d’étendre son implantation. À Montbert (44), où un projet d’entrepôt de 185 000 m² est lancé, sans consultation citoyenne. Alors qu’un recours concernant le permis d’aménagement est lancé, nous appelons à un rassemblement contre Amazon et son monde.
Rendez-vous samedi 28 novembre, à 14h, au rond-point du Château d’eau, lieu dit « Le butay » ( intersection RD 137 et RD 63 ), à Montbert, sur le site de l’ancien Hôpital Psychiatrique où Amazon prévoit d’implanter son entrepôt !

Pourquoi la mairie de Monbert et la communauté de commune de Grand Lieu défendent-elles encore un tel projet ? Nous dénonçons leur hypocrisie, leur cynisme et leur irresponsabilité. La mairie de Montbert et la communauté de commune de Grand Lieu nient la réalité !
– L’EMPLOI ? Hypocrisie ! La mairie ne peut l’ignorer : 1 emploi créé par Amazon c’est jusqu’à 4,5 emplois détruits (commerces de proximité, entreprises de distribution…) ! La majorité des emplois chez Amazon sont précaires, mal-payés, pénibles, … un cadeau empoisonné pour les habitant.e.s du territoire. Et avec la croissance de la robotisation chaque année chez Amazon, c’est une décroissance de l’emploi promis à moyen terme pour Montbert.
– LES IMPÔTS LOCAUX ? Cynisme ! A l’échelle nationale, 57% du chiffre d’affaire d’Amazon s’évade dans des paradis fiscaux. C’est une insulte pour les agents du service public qui manquent de moyens, notamment à l’hôpital public.

– LE BIEN VIVRE ? Irresponsabilité ! Le ballet incessant des camions, la pollution, la bétonisation des terres, le bruit, le gaspillage par la destruction des invendus… et les avions. L’implantation près de l’aéroport de Nantes Atlantique n’est pas un hasard : Amazon utilise de manière croissante le transport aérien pour accélérer ses livraisons… au détriment du climat !Amazon, synonyme de progrès ? Consommer en quantité et consommer plus rapidement laisse une empreinte qui détériore l’écosystème et la société, au seul profit d’un intérêt privé : celui d’Amazon ! En ce week-end du Black Friday, jour de surconsommation, venons nombreux et nombreuses à Montbert. Montrons massivement notre opposition à Amazon en Loire-Atlantique. Contre Amazon, son modèle économique, contre ses impunités sociales, fiscales et environnementales. Pour soutenir une économie locale, responsable et durable, c’est maintenant !
Masque, attestation, distanciation, détermination 😉
Appel à rassemblement à l’initiative du collectif STOP Amazon 44, avec pour signataires : Attac 44, Alternatiba Nantes, Collectif Collectif ANINA Amazon Ni IciNi Ailleurs, Collectif pour l’amenagement concerte du bignon, Exction Rebellion Nantes, le GIGNV, I-Buycott Nantes, NDDL Poursuivre Ensemble, UL CGT Sud-Loire, l’Union locale Solidaires 44, Youth for Climate Nantes.PS : Le collectif est ouvert à la discussion avec la mairie de Montbert et la communauté de commune de Grand Lieu.

Et si vous voulez en savoir plus, une enquête détaillée sur les ruses d’Amazon pour implanter ses entrepôts menée par le site Reporterre.

Une autre ZAD dans le 44 ? Le cauchemar du préfet !

LA PRÉFECTURE ET AMAZON EN PLEINE CRISE D’ANGOISSE FACE À LA PERSPECTIVE D’UNE NOUVELLE ZAD À MONTBERT au sud de Nantes !
Si l’on en croit les 2 arrêtés préfectoraux ci-dessous, il semble que la préfecture et la bande à Bezos psychotent lourdement sur l’arrivée d’une Zad à Montbert à 20km au sud de Nantes. Là où Amazon prétend construire une plate-forme de 180 000m2 sur une parcelle entourée d’arbres. Selon les fins limiers du préfet toutes les conditions sont réunies pour une lutte d’envergure sacrément embarrassante : «nombre important de participants au pique-nique à l’appel du syndicat SUD Solidaires le 17 novembre dans le cadre de la journée contre la réintoxication du monde », « nouvel appel à manifester le samedi 28 novembre contre l’implantation d’Amazon sur la commune de Montbert», « membres de l’ultra-gauche de l’ex – Zone à défendre de Notre-dame-des-Landes (…) venus en reconnaissance sur le site », « risque d’envahissement durable de la potentielle zone d’implantation de la société Amazon avec la participation active avérée de leaders de de l’ultra-gauche nantaise, de l’ex-zone à défendre de Notre-dame-des-Landes et d’Attac 44 dans une logique de noyautage des luttes » (sic), « autres rassemblements contre le projet susvisé susceptibles de se dérouler dans le département et en particulier à Nantes ».

Fichtre ! Chercheraient-il à nous montrer la voie à suivre pour décourager définitivement Amazon de mettre les pieds dans le coin ? Pas complètement : avec les grosses ficelles habituelles pour diffuser la peur à base de risques de « graves troubles à l’ordre public », « violences » et autres « dégradations », cet arrêté aboutit à une interdiction de transports de « marchandises dangereuses » et « armes toutes catégories confondues » du jeudi 26 novembre au lundi 30 novembre. Rien que ça ! L’occasion de multiplier les contrôles, de mettre la pression et de tenter grossièrement de diviser le front commun large et vigoureux qui se constitue contre la venue d’Amazon à Montbert. Tout cela ne saurait cacher leur crainte principale : que la lutte se densifie et s’ancre localement de toutes sortes de manières différentes dans les prochaines semaines. Cet arrêté est donc une bonne raison de plus pour se retrouver très nombreux.ses ce samedi 28 novembre à Montbert à 14h.
Covoiturage au départ d’Angers : Rendez-vous à 10h30 place de La Rochefoucauld, en face du musée Jean Lurçat ( organisation suivant le nombre de voitures et de participants ). Piquenique en arrivant à Monbert. Retour à Angers vers 19 heures.


Alors Zadiste = Terroriste ? Cela rappellera des souvenirs aux plus anciens :

David contre Goliath

La Cour d’appel de Colmar a confirmé jeudi 22 octobre la culpabilité des 13 manifestants anti-GCO qui avaient construit une cabane sur le tracé de l’autoroute de contournement en avril 2019. Comme en première instance, la juridiction a requalifié les faits de « vols en réunion avec dégradations » en « recel de vol ». L’enquête n’a pas pu déterminer qui avait subtilisé des panneaux de signalisation de chantier.
Seule différence avec le jugement en première instance en novembre 2019, les prévenus ont été condamnés à des jours-amende au lieu de deux mois d’emprisonnement avec sursis. Dans le détail, neuf personnes ont été condamnées à 60 jours-amende, soit 300 euros, avec sursis et trois à 60 jours-amende fermes.
Parmi les 13 prévenus, deux faisaient également face à des charges de « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » en raison d’une altercation avec des gendarmes lors de l’évacuation de la cabane. Leurs peines ont aussi été confirmées. Quatre mois de prison avec sursis en sus des jours-amende avec sursis pour l’un et quatre mois de prison ferme pour le second…

Quoi dire ? Le mieux, c’est encore de laisser parler les images :

Pour plus d’infos : ZAD du Moulin

Et une autre vidéo plus complète qui témoigne de la lutte menée par le tout le petit village de Kolbsheim contre le projet écocidaire porté par Vinci du Grand Contournement Ouest de Strasbourg :
https://www.youtube.com/watch?v=W3LD_beT4I4

Les GJ de Nantes ont leur maison du peuple !

Pas de vacances pour la résistance.
Une Maison du Peuple vient d’ouvrir à Nantes. Après plusieurs tentatives durant le mouvement des Gilets Jaunes, empêchées par une répression systématique : c’est chose faite !
Il s’agit d’un grand bâtiment de plusieurs centaines de mètres carré, situé dans le quartier Doulon. Il accueillera les différentes luttes en cours ! Créativité et convivialité au rendez-vous. Une bonne nouvelle dans un climat particulièrement lourd.
Voici le communiqué des occupants :
« La Maison Du peuple est ouverte. Rejoignez là, elle vient de voir le jour à Nantes. Elle a pour but de faire se rencontrer les luttes, les mondes et personnes. De nombreux projets ont émergé :
– Accueil d’exilés
– Éducation populaire
– Entraide administrative
– Cuisine collective
– Débats
Et plein d’autres projets, que vous créerez.
Nous vous invitons donc à la prochaine AG de la Maison du peuple, le vendredi 26 juillet à 18h30, au 15 rue Jules Ferry à Nantes ( juste en face de l’arrêt de tram Boulevard de Doulon ).
Venez avec vos envies, idées, propositions et vos volontés.
La lutte Continue !
Calendrier :
Mardi 23 juillet à 19h préparation de la prochaine AG départementale
Dimanche 28 juillet à 14h AG départementale à la MDP »
Suivez la page facebook : Maison du peuple de Nantes

Mercredi 20 février 17H30 soutien à la Grande Ourse

Le Cercle 49 relaie cet appel à soutien
lancé par les habitants de la Grande Ourse :

APPEL A ORGANISATION // APPEL A MOBILISATION
LA CRISE DE L’ACCÈS AU LOGEMENT NE FAIBLIT PAS
L’HÉBERGEMENT D’URGENCE, MALGRÉ LE PLAN GRAND FROID,
RESTE DÉFAILLANT
LA GRANDE OURSE EST EXPULSABLE AU 31 MARS
LA SITUATION DES MINEURS ISOLES CONTINUE
A ÊTRE PRÉOCCUPANTE

La Grande Ourse met entre parenthèse ses activités pour organiser la mobilisation : nous vous convions à deux AG publiques pour construire la lutte, les mercredis 20 et 27 février.
Cet appel à mobilisation s’inscrit dans un contexte.
La Grande Ourse, en ouvrant ses portes le 3 septembre dernier, a cherché à répondre directement aux crises construites par les autorités publiques.
Des hommes, femmes, enfants sont maintenus, par des choix politiques répétés, depuis trop longtemps, à la rue.
C’est aujourd’hui 60 habitantes et habitants (hommes, femmes, enfants) qui ont trouvé refuge dans les locaux de l’ex-CPAM du quartier de la Doutre.
Malgré une comptabilité parfois manquante, nous avons de plus réalisées 398 nuitées d’hébergement d’urgence depuis la fin novembre.
Aujourd’hui, la crise ne faiblit pas. Nous sommes contraints d’arrêter l’accueil en hébergement d’urgence via le 115, puisque nous avons largement dépassé le seuil limite de personnes que pouvaient accueillir le bâtiment.
Fixé à 40 habitantes et habitants, nous avons été obligé d’exploser ce seuil à cause de l’affluence de personnes en situation d’hyper vulnérabilité (familles avec enfants en bas âge, femme seule et parfois enceinte…).
A cela s’ajoute la crise répétée de la prise en charge des mineurs isolés qui, avant même leur majorité, alors qu’ils sont logés par le département, sont finalement reconnus « non-mineurs », et mis brusquement à la rue sans solution de secours. Longtemps accueillis à la Vendange, nous servons aujourd’hui de soupape de sécurité pour éviter que ces jeunes se retrouvent à affronter la rue et ses violences.
Et nous sommes expulsables le 31 mars prochain. Nous sommes en train de saisir le Juge des Exécutions, mais rien ne nous assure que nous obtiendrons des délais supplémentaires.
La Grande Ourse décide de cesser immédiatement son planning événementiel et la plupart de ses activités. Il est plus que temps de construire la mobilisation, et d’exiger des pouvoirs publics qu’ils prennent enfin, aujourd’hui, leurs responsabilité.
Pour organiser les semaines à venir, et à commencer par le mois de mars, nous invitons tout le monde à venir nous rejoindre en Assemblée Générale pour construire la mobilisation, les mercredi 20 et 27 février, de 17h30 à 20h à la Grande Ourse !
Nous proposons quelques hypothèses pour les revendications à porter :
– Une augmentation de 40 places supplémentaires MINIMUM à la halte de nuit du 115,
– Une suspension de toute mesure d’expulsion des habitantes et habitants de la Grande Ourse, même après le 31 mars, tant que des solutions réelles et pérennes ne sont pas proposées,
– Un dispositif de prise en charge pour le logement des mineurs isolés qui sont brusquement mis à la rue puisque le diagnostic de leur majorité a finalement changé,
– Une prise en charge de 100% des demandeurs d’asiles en CADA, comme la loi l’indique,
– Une augmentation des personnels et des budgets de toutes les structures, notamment celles qui prennent en charge le logement, à destination des personnes en grande précarité, SDF nés en France ou ailleurs (l’attente en moyenne pour un rdv avec un-e assistant-e social-e est de 1 mois !).
Merci !

Jeudi 7 février Tout, tout, vous saurez tout sur Bure

RENDEZ-VOUS JEUDI 7 FÉVRIER
au centre Jacques Tati de Belle-Beille à 20 heures
pour une conférence gesticulée sur Bure, suivie d’un débat.
Organisée par les amis du  Réseau Sortir du Nucléaire 49.
Participation libre.

Marie Béduneau était déjà venue à Angers l’année dernière pour nous présenter sa conférence gesticulée. Si vous l’avez manquée
ou si vous voulez la revoir, allez-y, c’est chouette !

Marie Béduneau, pourquoi cette conférence ?

Le nucléaire a beau être la fierté française, le sujet n’est en pas moins tabou. C’est un sujet qui semble d’un premier abord réservé aux
spécialistes. Moi,j’ai envie d’en parler avec ce que je ressens, avec la colère qui m’anime quand je comprends tout ce qu’implique la
logique nucléaire : exploitation des sols et des personnes dans les mines d’uranium, pollution, corruption, … Avec la tristesse que je peux ressentir aussi, et aussi avec ce sentiment d’injustice, et celui de ne pas pouvoir être écoutée.
La conférence gesticulée permet tout ça.

Reportage détaillé  sur l’actuelle parodie de justice contre les opposants au projet CIGEO de Bure, à lire sur  REPORTERRE