Archives pour la catégorie Appels & Soutiens

Aide aux jeunes exilé.e.s Recherchons bénévoles !

Le Cercle 49 relaie et soutient
cet appel de l’association Asile et Partage
qui vient en aide aux jeunes exilé.e.s :

Notre école alternative dans le quartier de La Roseraie a ouvert ses portes il y a maintenant presque un mois.
Les jeunes bénéficient chaque lundi, mardi et jeudi après-midi de cours de français et de maths, grâce aux bénévoles déjà présent.e.s pour le projet.
L’ambiance est chaleureuse et studieuse. Tout le monde est content de se retrouver, de partager et d’apprendre les uns des autres.
Afin de pouvoir assurer les cours sur chaque créneau (de 13 à 15h et de 15 à 17h) sur ces 3 jours, nous cherchons à agrandir l’équipe de bénévoles. Nul besoin d’être professeur.e, la motivation et l’envie suffiront !
N’hésitez pas à nous écrire et à partager ce post autour de vous.
A bientôt !

L’équipe de l’école alternative
CONTACT : asileetpartage@gmail.com

1er mai, c’est dans la rue qu’ça se passe…

MERCREDI 1er MAI :
Rendez-vous place Imbach

devant la Bourse du Travail à 10h30.

Appel de l’Intersyndicale du Maine-et-Loire :
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.
En France, les travailleur·euses sont sous la menace d’un nouveau plan d’austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d’économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s’attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l’argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d’exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d’entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l’image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d’indice sur les prix. Il y a urgence d’augmenter les salaires et les retraites.
La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois
étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d’argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d’études et réformer en urgence ce système d’aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.
Nos organisations appellent à s’opposer aux politiques d’austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l’on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l’extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s’opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.
Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d’expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l’égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.
Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.
Le 4 avril 2024

Mercredi 10 avril 18H30 D’où vient la terreur ?

Lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées, dont certain·es par la SDAT (police anti-terroriste). Ils et elles sont suspecté.es de participation à la campagne d’action contre le béton en décembre dernier.
Les comités locaux du 49 ont participé activement et de façon pacifique à cette campagne pour dénoncer les ravages de l’industrie du béton. Rassemblons-nous pour soutenir nos camarades de luttes !
Halte à la criminalisation des actions militantes !

Rendez-vous mercredi 10 avril place du Ralliement à 18h30.

Ce lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées en Normandie et Ile de France dans une opération menée par la Sous-Direction-Anti-Terroriste. Une partie d’entre elles a été emmenée dans les locaux de Levallois-Perret et pourrait y rester 96 heures.
Ces arrestations font suite à la campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton initiée par plus de 200 organisations écologistes, syndicales, luttes locales contre l’artificialisation des terres et comités locaux des Soulèvements de la terre. Cette campagne avait mobilisé des milliers de personnes et abouti du 9 au 12 décembre 2023 à une cinquantaine d’actions simultanées. Des occupations, blocages, happenings, rassemblements, désarmements sur des dizaines de sites Lafarge et autres centrales à béton sont survenus majoritairement en France mais aussi en Suisse, en Belgique ou en Allemagne. Un soutien fort avait été marqué à cette occasion aux personnes mises en cause, elles aussi par l’anti-terrorisme, dans le désarmement de l’usine Lafarge Bouc-Bel-Air près de Marseille.
La vague d’arrestations d’aujourd’hui vise l’intervention, durant une dizaine de minutes, d’une centaine de personnes sur un site Lafarge à Val-de-Reuil avec de la peinture et de la mousse expansive. La police anti-terroriste était intervenue sur les lieux sous prétexte d’une soi-disant « séquestration » expresse d’un agent de sécurité. Ce storytelling répressif s’était rapidement dégonflé par la suite (communiqué publié sur l’action : https://journeescontrelebeton.noblogs.org/mobilisations-passees-en-cours-10-12/val-de-reuil/).

Nous voyons néanmoins ici l’entêtement du gouvernement à écraser par la force l’essor des mouvements écologistes, ainsi que les résistances qu’il ne parvient pas à canaliser face à l’exploitation économique. L’usage récurrent des moyens de l’anti-terrorisme pour diaboliser spécifiquement les mobilisations qui menacent les intérêts des lobbys industriels est frappant. Elle marque à quel point ce gouvernement leur est inféodé. L’expansion des moyens de surveillance débridée sur un large ensemble de militant.es est particulièrement inquiétante. La SDAT se met aujourd’hui de nouveau au service d’une des entreprises les plus toxiques du monde. Rappelons qu’en plus d’impacter la santé de ses employé.es, de bétonner les terres, d’être une source majeure de production de CO2 et de pollution de l’air, la multinationale Lafarge-Holcim est toujours poursuivie pour complicité de crime l’humanité et financement du terrorisme au vu et au su de l’État français.
Nous appelons à soutenir les personnes arrêtées et mises en cause aujourd’hui pour leur participation à la campagne nationale d’action contre Lafarge et le monde du béton.
Nous appelons à continuer à nous mobiliser pour défendre les terres et l’eau.
Déjà trois rassemblements de soutien sont organisés : à Rouen mardi à 18h devant le palais de justice ainsi qu’à Levallois-Perret devant les locaux de la SDAT et à Caen devant la préfecture. Mais, iels méritent d’être soutenu·es extrêmement largement. Organisons des rassemblements et des manifestations de soutien partout en France et dans le monde. Nous étions des milliers à participer à la campagne d’action de décembre, soyons encore plus nombreu·ses cette semaine.

SAMEDI 6 AVRIL 15 HEURES Jusqu’où ?

GRANDE MANIF SAMEDI 6 AVRIL 15H AU RALLIEMENT
SEULE UNE MOBILISATION INTERNATIONALE PUISSANTE
POURRA ARRÊTER LA FUITE EN AVANT D’ISRAËL
VERS LE CHAOS ET IMPOSER LE RESPECT
DU DROIT INTERNATIONAL.
HALTE AU GÉNOCIDE ET À L’ÉPURATION ETHNIQUE !
ARRÊT DE TOUTE LIVRAISON D’ARMES !
CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT !

APPEL ANGEVIN :
Depuis les crimes de guerre du 7 octobre, Israël massacre et affame le peuple palestinien de Gaza. Dès les premiers jours, l’objectif était annoncé pour cette étroite bande de terre d’environ 36 km sur 10 : deux généraux avaient aussitôt dit combattre des « animaux humains » et assimilé tous les Gazaouis à des « terroristes ».
Au fil des jours, on a assisté à un meurtre de masse dont l’immense majorité des victimes sont des civils, femmes, enfants, vieillards, écrasés sous les bombes ou attaqués à l’intérieur même des hôpitaux où ils croyaient pouvoir trouver refuge.
Israël a rejeté les mesures juridiquement contraignantes ordonnées par la Cour internationale de justice le 26 janvier pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
Au contraire, il a fait le choix d’affamer la population en bloquant l’aide humanitaire et en empêchant le travail des ONG comme MSF ou Médecins du Monde. Résultat : le chaos et la tuerie comme le 29 février où les Gazaouis se précipitant sur un camion de farine ont été ciblés par les soldats israéliens, tuant 118 personnes et en blessant 760 !
Après avoir contraint plus de la moitié de la population à se réfugier à l’extrême sud, à Rafah à la frontière de l’Égypte, il la menace d’une attaque à grande échelle qui serait un bain de sang contraignant la population à fuir le territoire palestinien. Dans cette perspective,
l’Égypte a préparé un camp d’une vingtaine de km2 pour les accueillir.
Ce serait un nouvel exil sans retour.

Les caisses du Layon ?

Des comités locaux des Soulèvements de la terre du 49 questionnent l’organisation du32ème Rallye des Coteaux du Layon les 20 et 21 avril prochains. 32 éditions, avec quelques coupures, voilà donc 35 ans que cet événement existe. Un sport à sensations, un loisir, un spectacle, une passion. Il y a 35 ans, on nous faisait déjà croire que le pétrole c’était l’avenir, le carburant coûtait 3 fois moins cher, et l’écologie n’était pas une contrainte pour les décideurs. 35 ans plus tard, la température moyenne de la planète a augmenté d’un degré, l’air se sature de gaz carbonique, et il y a des bouleversements climatiques qui produisent des déplacements de populations, des catastrophes écologiques, l’acidification des océans et l’appauvrissement des sols. Tout le monde voit ça dans les médias et peut faire partie des victimes. Ironie de l’agenda, du 15 au 21 avril aura lieu le Défi Mobilité 2024 : une semaine de sensibilisation aux mobilités alternatives à la voiture thermique, initiative soutenue par l’ADEME et la région Pays de la Loire…

Avez-vous déjà vu une vraie course de caisses à savons, ces bolides faits avec des vieilles roues de vélo et parfois bien plus sophistiqués qui dévalent les pentes à toute berzingue dans une ambiance de fête? Et pourquoi pas imaginer ça pour 2025 : le Rallye des Caisses du Layon? Le collectif ne montre pas du doigt une communauté sportive passionnée, mais invite à se poser en face de la situation d’urgence écologique, ensemble et avec imagination. Des comités locaux des Soulèvements de la terre du 49 se mettent donc en ordre de marche pour s’opposer à la tenue de ce rallye. Ils appellent à être rejoints par d’autres comités locaux, par les collectifs et associations écologistes ainsi que par toutes les citoyennes et citoyens qui veulent agir pour la préservation du vivant. Des rassemblements seront organisés devant les mairies des communes qui ont pris la responsabilité d’accueillir le rallye. Si l’événement est maintenu, militantes et militants comptent bien venir en masse les 20 et 21 avril prochains pour mettre leur grain de sable sur la route et interpeller le public comme les pilotes de façon créative…

Jeudi dernier, la contre-proposition écolo-festive des Soulèvements de la terre, qui délie les langues des élu.e.s : une trentaine d’activistes de plusieurs comités locaux du 49 se sont rassemblés à l’entrée puis à l’intérieur du conseil municipal de Chemillé.

Samedi 23 mars 14h Contre Lafarge et son monde

Situé sur la commune de Marigné-Peuton, à côté de Château-Gontier, l’entreprise Lafarge prévoit une extension de la carrière des Coudrays (extraction de sable). Cette demande d’autorisation représente une superficie totale de 93 ha dont 43 ha en renouvellement et 50 ha en extension. Sur les surfaces concernées se trouvent 17 ha de bois qui devront être défrichés, ainsi que 33 ha de terres agricoles fertiles et productives. 3 zones humides ainsi que 44 espèces protégées sont directement menacées.
Aujourd’hui, la quasi totalité de l’eau potable du département provient du pompage de la Mayenne. La nappe phréatique, située sous la carrière et son extension, est la seule en Mayenne a avoir un volume assez conséquent qui permettrait d’en faire une alternative à la fourniture en eau d’une grande partie des citoyens mayennais en cas de rupture d’approvisionnement par la rivière (ce qui risque d’arriver à cause du changement climatique). Les collectivités locales sont opposées au projet. Pourtant, le préfet a dit oui. Les recours juridiques sont en cours. Nous devons faire pression pour mettre fin à ce projet dangereux et destructeur.

Venez vous informer sur le projet
et marcher en soutien à cette lutte locale :
RENDEZ-VOUS SAMEDI 23 MARS À 14 HEURES
DEVANT L’HÔTEL DE VILLE DE CHÂTEAU-GONTIER

(Possibilité de covoiturage ICI)

Dansons pour la paix

MERCREDI 20 MARS à 12H30
rejoignez-nous Place de la paix à Angers
Vous êtes invité.e à venir tenir une des lettres du projet
« DANSONS POUR LA PAIX »
afin de pouvoir faire un communiqué de presse.
Et pour ceux et celles qui auraient envie,
apportons notre pique-nique et casse croutons ensemble.

La situation internationale est très tendue, les zones de guerre se multiplient, les difficultés pour boucler ses fins de mois, s’indigner, rentrer en résistance,
Convaincus de la nécessité de promouvoir une culture de la Paix, nous souhaitons créer un grand moment de rassemblement festif, au-delà de nos différences retrouvons-nous pour affirmer la nécessité de défendre LA PAIX le samedi 21 septembre 2024.
Participer à ce projet, c’est l’occasion de partager des idées et représentations de la paix, avec votre public, vos adhérents, vos collègues, amis etc. Et laissez libre cours à votre créativité.
Il s’agit de choisir (ou créer une musique), et de DANSER pour la PAIX avec ou sans chorégraphie.
Il suffira de faire une vidéo et une photo. Pour plus de détails, se renseigner et s’inscrire avant le 15 avril 2024 sur le site danse-paix2024.org
En parallèle de votre inscription à l’UNESCO, contactez-nous pour nous dire que vous comptez participer en adressant un mail à 49-21septembre@mvtpaix.org
Des membres du collectif pourront vous accompagner et vous aider à mobiliser. (Rencontres, outils pédagogiques, prêt d’un drapeau de la Paix géant pour faire un fond de scène etc.)
Pour le Maine-et-Loire nous vous proposons :

  • Au-delà des actions de l’UNESCO de diffuser toutes les vidéos et photos le 21 septembre
  • De pouvoir, pour ceux pour lesquels ce serait possible, de se produire en direct sur scène
  • De créer et d’imaginer une sculpture de PAIX
  • Un flash mob sera aussi créé et proposé pour cette journée
  • Toute autre idée sera la bienvenue !

Mardi 19 mars 11 heures De l’argent, il y en a…

Mardi 19 mars, les travailleuses et travailleurs
de la fonction publique sont appelé·e·s à la grève
par un large arc intersyndical.
À Angers, une manifestation unitaire est appelée
à 11 heures au départ du Ralliement.

Tribune du NPA 49 :
Coupes claires et cure austéritaire
Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Le Maire…
Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagères et usagers, les conditions de travail et de rémunération des salarié·e·s de la fonction publique. D’autant plus qu’il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »… Condamné à l’austérité à perpétuité ?
À peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40 : 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée. De l’argent il y en a, reste à aller le prendre afin de le mettre au service de la collectivité !

En lutte pour nos salaires et la défense des services publics
Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie, l’alimentation, les services… Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurs au SMIC a augmenté de plus d’un million sur deux ans !
Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.
Dans les services publics, à la question de la rémunération des salarié·e·s qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

Riposter ensemble
Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement.
Ces travailleurs montrent la voie. Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées.
Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite. Notre camp social peut les arrêter !
Nous devons nous organiser, c’est une nécessité.

Ni ici ni ailleurs, signons !

Non à ce projet initié par l’actuel ministre de la transition écologique Christophe Béchu , pas de nouvelle méga-zone d’activités à Verrières en Anjou !
Soutenons les agriculteurs locaux et les riverains mécontents, protégeons ce bocage vivant, ne vendons pas notre environnement à une croissance économique aveugle.
Signez cette pétition du collectif Stop Océane 3, avant les prochaines échéances administratives du projet. Il est encore temps d’agir, cette pétition est une étape parmi d’autres actions menées et à venir…

POUR SIGNER, C’EST ICI.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Océane 1, 2, 3… Mais ça s’arrêtera quand?!
Dans le viseur, un patrimoine rural de 150 hectares de terres fertiles et cultivées, de zones humides ou boisées, de haies et de prairies, de hameaux et de fermes à Verrières en Anjou. Éparpillés à l’intérieur de ce vaste périmètre, 40 ha disparaîtraient sous le goudron, pour implanter des bâtiments industriels dont tout le monde ignore la finalité.
Angers Loire Métropole (ALM) s’obstine à poursuivre ce projet, en dépit de l’urgence écologique actuelle et des préoccupations citoyennes sur le sujet, en contradiction avec la trajectoire Zéro Artificialisation Nette des sols de la loi climat et résilience, et à contresens du Projet Alimentaire Territorial pour l’agriculture locale.

Conserver chaque hectare de cette zone naturelle et agricole au nord d’Angers est indispensable. En voici les principales raisons :

– L’Océane 1 et sa récente extension ouest (110 ha déjà artificialisés) créent de nombreuses nuisances pour les riverains : bruit, pollution atmosphérique et lumineuse, flux incessant de camions… Avec ce projet, Verrières en Anjou se verrait totalement encerclée par les entrepôts industriels.
– Les emplois nouvellement créés dans ce genre d’infrastructures sont souvent précaires (la récente grève de salarié.e.s de l’entreprise Action témoigne de conditions de travail catastrophiques), et généralement associés à des licenciements massifs dans d’autres zones géographiques.
– Une énorme voirie traverserait la zone pour relier l’entrepôt Action à la plateforme Geodis, augmentant encore le trafic routier et constituant une rupture nette de la continuité des espaces naturels.
– L’agriculture existante sur place (70 ha dont la moitié en bio) est une activité économique réelle et essentielle, elle contribue à une filière alimentaire locale et doit être soutenue sur des terres qui, d’après des agriculteurs locaux, sont tout bonnement « les meilleures de la commune »!
– Ailleurs sur l’agglomération, plusieurs hectares de friches industrielles et commerciales sont inutilisées. Les réhabiliter et utiliser les réserves foncières capitalisées par ALM doivent être une priorité.

Préservons notre environnement! Ne le vendons pas à une croissance économique aveugle !

– L’artificialisation des sols est la première cause d’extinction de la biodiversité. Les Pays de la Loire sont déjà la 4e région la plus artificialisée de France.
– Le périmètre d’étude comprend 26 hectares de zones humides, et 18% de ces fragiles écosystèmes seraient situés en pleine zone d’aménagement, ou tout simplement détruits! Plusieurs espèces protégées dont le grand-capricorne et la barbastelle d’Europe sont répertoriées localement.
– La mise en œuvre du projet réduirait de 26% la largeur de la ceinture verte à l’est d’Angers (pourtant essentielle face au réchauffement climatique) qui relie les basses vallées angevines à la vallée de la Loire.

En conséquence, NOUS, citoyen.ne.s, riverain.e.s, militant.e.s, collectifs et associations, syndicats et partis politiques, demandons, par cette pétition adressée à Angers Loire Métropole, l’abandon du projet Nouvelle Océane. En signant cette pétition, vous pourrez choisir de recevoir des informations concernant l’évolution de la mobilisation, prendre part aux débats publics, et participer à des actions citoyennes contre ce projet.
Il est urgent d’agir !
Le Collectif Stop Océane 3