7 mai place du Ralliement : à nous le troisième tour !

Les élections passent, les problèmes restent…
Ne soyons pas dupes !
Le prochain président de la République,
que ce soit la peste ou le choléra qui arrive au pouvoir
prépare déjà sa politique anti-sociale.
Nous n’avons pas à choisir
entre l’extrême-droite et la droite extrême,
entre fascisme et libéralisme.
Nous n’avons pas à tenir le décompte morbide
des victimes de l’une ou de l’autre de ces deux idéologies.
Nous savons bien que le vote Front National
n’est que la conséquence de la désespérance sociale
produite justement par l’idéologie libérale d’un Macron
et on nous demande de voter Macron pour y faire face ?
Ce n’est pas sérieux…
Voter Macron, c’est participer à la construction d’une société toujours plus servile. Voter Le Pen, c’est y ajouter le goût de la mort.
Rejoignons dès maintenant les mouvements antifa,
seul moyen de lutter efficacement contre le FN.
NOS RÊVES NE RENTRENT PAS DANS VOS URNES !
Gardons en tête que les élections sont un rapt sur la démocratie,
que le seul message protestataire digne de ce nom serait celui
d’une abstention ou d’un vote blanc massif
et
rendez-vous dimanche 7 mai place du Ralliement à 18 heures.
pour un front social contre les politiques qui seront menées
pendant ce quinquennat, que ce soit l’un.e ou l’autre !
Parce qu’il existe une troisième alternative : la LUTTE !
Faisons converger nos aspirations dans la rue
pour nous faire entendre dans l’assourdissement du spectacle.
« Il n’y a rien de plus dangereux pour le système qui nous opprime
que l’utopie mise en actes.
Rien de plus menaçant, de plus inquiétant,
de plus insupportable pour les tyrans politiques et économiques
qui ont transformé le monde en marchandise
et l’être humain en esclave résigné.
Rien qui ne soit plus à surveiller, à balayer, à occulter.
Rien qui ne soit plus à faire taire, à laisser sous silence,
et même à faire disparaître.
L’enjeu est ici de parvenir à montrer que des
alternatives
sont possibles et désirables.
Donner à voir, comprendre, éprouver, désirer.
Motiver la volonté de changement et l’action concrète dans ce but.
Lutter contre ce qui nous empêche de vivre, en mettant l’accent
sur la solidarité, l’auto-organisation et la libération sociale. »

Dimitra ANTONOPOULOU et Vangelis NANOS,
extrait du livre « Exarcheia la noire-Au cœur de la Grèce qui résiste » par Yannis Youlountas

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4 réflexions sur « 7 mai place du Ralliement : à nous le troisième tour ! »

  1. Oui c’est exactement ce que je pense. On ne peut pas voter Macron qui va amplifier la politique libérale et pro UE qui règne depuis une trentaine d’années. Nous avons voté d’élection en élection pour barrer la route à M. Le Pen. Mais le FN progresse toujours. On ne peut plus continuer à favoriser la politique de la finance qui plombe l’économie de notre pays et désespère ses habitants. Voter Macron c’est faire élire M. Le Pen dans 5 ans… Il faut voter car l’abstention est un moyen d’expression difficilement analysable (Week-end prolongé, vacances scolaires, indifférence…). Je propose, comme d’autres, de voter blanc. Et on se prépare à la lutte qui devra être acharnée, mais qui mobilisera peut-être alors une partie importante de la population.

    1. C’est un peu facile de mettre tout le monde dans le même panier et de s’en laver les mains. Que je sache c’est d’un seul côté qu’on rejette les étrangers et danse avec les nazis tout en niant les chambres à gaz.
      Sous nos yeux, en ce moment, nous voyons deux pays renoncer démocratiquement à la démocratie. Serons-nous le troisième ?
      Rien ne nous empêcheras, après avoir barré le passage au FN, de combattre une politique antisociale.

      1. Les deux idéologies, libérale et fasciste, infligent des souffrances de nature différente peut-être mais tout aussi inadmissibles. Je ne tolère pas que mon frère étranger se fasse expulser ou tabasser par les nervis de Madame Le Pen mais je ne tolère pas non plus qu’il meurt de faim ou se tue à la tâche parce que le libéralisme économique d’un Macron le lui impose. La première exploite et martyrise en se servant du pouvoir autoritaire, le second exploite et martyrise en se servant de l’argent-roi. Alors, une bonne fois pour toutes : merde au pouvoir et merde au pognon ! Combattons ces deux fléaux avec la même détermination, ensemble et maintenant.

  2. A chacun son opinion. Personnellement, bien qu’ayant une retraite d’un montant inférieur au seuil de pauvreté, je ne peux pas confondre exploitation du peuple et camp de « rétention ».
    Par exemple quand je vois le comportement du FN, alors qu’il n’est pas encore au pouvoir, vis à vis de la presse, de la culture, de Nuit Debout, des droits de l’homme (et de la femme), etc je conclus que je vis sous un régime qui me permet encore de me déplacer à ma guise et contester le pouvoir en place.
    Je ne compte pas laisser échapper la possibilité qui m’est offerte de rester sous ce régime plutôt que passer sous la coupe du FN.
    Donc le combat contre les deux fléaux ne se fera pas ensemble. Jamais je ne ferai quoi que ce soit qui puisse un tant soit peu faire progresser le pourcentage du FN.

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