Angers, un peuple uni

Belle union de nos colères ce samedi 23 octobre à Angers :
la colère contre cette gouvernance liberticide du tout sécuritaire
et la colère contre cette politique de régression sociale généralisée.

Petit résumé en photos :
Après les prises de parole habituelles sur le haut des marches du grand théâtre, le cortège quitte la place du Ralliement d’un commun accord derrière deux banderoles : celle du mouvement antipass et celle des Gilets jaunes angevins.

Immédiatement, comme à l’habitude depuis ces derniers samedis, le cortège est stoppé par les forces de police dans la rue Saint-Julien.

Qu’importe ! Après un jeu du chat et de la souris avec les blocages policiers, la manifestation arrive à se frayer malgré tout un chemin entre la rue Louis gain, le Mail, l’avenue Jeanne d’Arc et la rue du Quinquonce.
Et débouche comme prévu avenue Montaigne, en direction du centre commercial Espace Anjou.

A l’horizon, se dessine le rond-point historique des Gilets jaunes angevins… gardé comme un précieux joyau par de nombreux policiers!

Le cortège décide alors de descendre sur le parking du centre commercial et les prendre à revers.

Affolement chez les policiers ! La station-service du centre commercial va-t-elle être bloquée comme elle le fut au 17 novembre 2018 ?

Et puis, débordée par le nombre des manifestants, la police ne peut empêcher finalement la reprise du rond-point… avec un bel embouteillage à la clé !

UN PEUPLE UNI NE SERA JAMAIS VAINCU !
Rendez-vous samedi prochain, même lieu, même heure.
Même colère, même détermination !

Samedi 23 octobre Unissons nos colères

A l’aube des trois ans du mouvement des Gilets jaunes, la situation du pays et de nos vies n’a cessé d’empirer : répression et criminalisation de la contestation, dégradation de nos conditions de vie, régression de nos droits et de nos acquis sociaux, explosion de la précarité, saccage environnemental…
Nos colères restent les mêmes : cela suffit, nous ne voulons plus avoir à nous battre pour survivre.
Nous voulons vivre bien et vivre libres !
Alors que durant ces 3 années, la transversalité de notre combat nous a permis de rejoindre et de soutenir bien d’autres mouvements, nous appelons à un retour de nos colères dans la rue pour un monde véritablement démocratique, social et écologique. Nous avons rejoint le mouvement de mobilisation contre l’obligation du Pass sanitaire, notamment parce que la « suspension » de salariés est une atteinte fondamentale au droit du travail et qu’elle sera suivie de bien d’autres, pour tous les salariés.
Parce que le gouvernement nous espère désunis, il divise les opposants dans des cases qui nous séparent. Ne tombons pas dans le piège, rassemblons-nous, unissons nos voix, nos aspirations et nos colères. Parce que les combats sont les mêmes, parce que l’ennemi est le même.
Luttons côte à côte pour un monde véritablement démocratique, social et écologique.
CONTRE MACRON ET SON MONDE, LUTTONS UNIS !
RENDEZ-VOUS TOUS LES SAMEDIS AU RALLIEMENT À 15H

Vendredi 22 octobre Arrêtons le saccage !

Une nouvelle marche pour le climat est organisée à Angers vendredi 22 octobre, qui partira à 14h du Jardin du Mail.
Impulsée par Youth for Climate Angers, relayée par un arc d’associations ( ATTAC, Sortir du nucléaire, Mouvement de la paix, Le Cercle 49…) et de syndicats, elle sera l’occasion de remobiliser sur cette question cruciale à la veille de la COP26 (du 31 octobre au 12 novembre).
Et de dénoncer les politiques productivistes écocidaires de nos sociétés libérales.

SORTONS DE CE CAUCHEMAR CLIMATIQUE !
En cette période d’Halloween, venez déguisé.e.s en celles et ceux qui nous effraient le plus : ces dirigeant.e.s politiques et économiques qui nous imposent ce système oppresseur et destructeur !
Temps de débats et d’échanges à la fin de la manifestation avec des
stands et des tables rondes de plusieurs collectifs, les crêpes à prix solidaire du RAARE ainsi qu’une première réunion qui se tiendra à la Bourse du Travail ( Place Imbach à 17h30 ) pour préparer la grande mobilisation du 6 novembre à la veille de la COP 26.

Une nouvelle étude sur 10 000 personnes de 16 à 25 ans a été réalisée dans 10 pays différents afin de mesurer l’éco-anxiété chez les jeunes. Les résultats montrent la détresse des nouvelles générations.
( article publié sur le site ISSUES )

L’éco-anxiété chez les jeunes

Les nouvelles générations sont beaucoup plus impliquées que leurs ainés quant à la question climatique. Cette prise de conscience écologiste provoque chez de nombreux jeunes une dépression, un désespoir, face au manque de perspectives d’avenir du à l’urgence climatique.
Le sondage, réalisé auprès d’environ 10 000 personnes, a permis d’interroger des jeunes d’Australie, du Brésil, de Finlande, de France, d’Inde, du Nigeria, des Philippines, du Portugal, du Royaume-Uni et des États-Unis.

La solastalgie touche les jeunes du monde entier

Cette éco-anxiété, également appelée solastalgie, provoque un manque de confiance dans l’avenir jugé “effrayant” par les jeunes. Près de la moitié des personnes interrogées déclarent ressentir de la détresse ou de l’anxiété à propos du climat d’une manière qui affecte leur vie quotidienne.
La détresse des jeunes est associée à des perceptions d’actions inadéquates de la part des adultes et des gouvernements, des sentiments de trahison, d’abandon et de blessure morale.

La passivité des gouvernements mise en cause

Parmi les jeunes sondés victimes d’éco-anxiété, près de six sur dix se déclarent très ou extrêmement inquiets du changement climatique. Ils sont autant à déclarer que les gouvernements ne les protègent pas, ni la planète, ni les générations futures et se sentent trahis par l’ancienne génération.

” À la base, notre anxiété climatique provient de ce sentiment profond de trahison dû à l’inaction du gouvernement. Pour répondre véritablement à notre anxiété climatique croissante, nous avons besoin de justice”, explique Mitzi Tan, 23 ans, originaire des Philippines.

L’ éco-anxiété, les jeunes et les enfants

Quatre jeunes sur dix hésitent à avoir des enfants en raison de la crise climatique et craignent que les gouvernements n’agissent pas suffisamment pour assurer un avenir correct aux prochaines générations.

“Je rencontre beaucoup de jeunes filles qui me demandent si c’est encore bien d’avoir des enfants. C’est une question simple, mais qui en dit long sur la réalité climatique dans laquelle nous vivons”, explique Luisa Neubauer, une activiste climatique de 25 ans, coorganisatrice du mouvement de grève des écoles en Allemagne.

Le changement climatique et l’inaction gouvernementale ont des répercutions directes sur la santé des jeunes. Le manque de perspectives d’avenir, le refus d’avoir des enfants ou encore le stress qui les habite ne permettent pas d’envisager une vie normale.

Le militantisme pour lutter contre la solastalgie

Face à la solastalgie, les spécialistes proposent aux jeunes de s’investir dans le combat contre le dérèglement climatique afin de donner du sens à leur vie. La complexité de la situation et les mauvaises nouvelles des scientifiques sont parfois difficiles à gérer.

“Nous, les jeunes, avons compris qu’il ne suffisait pas de s’inquiéter de la crise climatique pour l’arrêter. Nous avons donc transformé notre anxiété individuelle en action collective. Et maintenant, nous nous battons partout : dans les rues, devant les tribunaux, dans et hors des institutions du monde entier”, explique une militante du climat interrogée.

En France, l’exemple le plus flagrant fût le rétropédalage d’Emmanuel Macron sur les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Le Président de la République avait déclaré que la quasi-totalité des mesures proposées allaient être mises en œuvre ou débattues à l’Assemblée avant de reculer. Cette nouvelle défaite avait provoqué la colère des militants qui avaient beaucoup d’espoir dans cette initiative démocratique. Une nouvelle démonstration de leur impuissance.

Des nouveaux records donnent raison aux jeunes

Les nouvelles sur le climat sont rarement positives. Le GIEC, groupe interdisciplinaire d’experts sur le climat, vient de dévoiler son nouveau rapport. Selon le rapport, la situation s’est aggravée tandis que les Etats ne respectent pas les accords sur le climat.

L’Humanité est actuellement sur une trajectoire de +4 à +5°C si rien n’est fait pour enrayer la machine. L’été 2021 a été le plus chaud jamais observé en Europe depuis que les enregistrements de températures existent. Une étude scientifique publiée récemment montre que le nombre de jours au-dessus de 50°C a doublé en 40 ans. La Banque mondiale a également dévoilé la deuxième partie de son rapport sur les migrants climatiques qui pourraient dépassé les 200 millions d’ici 2050. Et vu que l’injustice n’était pas suffisante, une information passée inaperçue (mais pas pour nous) a révélé que le milliardaire Peter Thiel est en train de construire un palace en guise de bunker en Nouvelle Zélande.

Dimanche 17 octobre Journée portée disparue

Le Cercle 49 relaie et soutient cette initiative d’un collectif d’organisations partageant les valeurs de paix, de justice et de droits de l’homme : Mouvement de la paix, Libre Pensée, 4acg ( Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis, Contre la Guerre ) .

Le 17 octobre 1961, à l’appel de la Fédération de France du FLN, 30 000 Algériens manifestent pacifiquement à Paris pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur est imposé et réclamer l’indépendance de l’Algérie.
La manifestation est sauvagement réprimée faisant plus de 300 victimes, certains manifestants morts ou vifs sont jetés dans la Seine. A ceux-là s’ajoutent les déportés dans les camps en Algérie.
11 538 Algériens seront interpellés, ce qui n’est pas sans rappeler la grande rafle du Vel d’hiv de 1942 où 12 884 juifs avaient été arrêtés, des centaines de plaintes restées sans suite, pas d’enquête, pas de procès et encore moins de commémoration. Le silence du fleuve, et du peuple, a duré des décennies.

C’est pourquoi nous appelons les Angevins à commémorer le soixantenaire de ce crime d’État, de cette honte à notre mémoire. À cette fin, chacun est invité à venir avec une rose, le dimanche 17 octobre à 10h 30 à la Rose des sables Place Mitterrand. Ensuite, nous nous rendrons au milieu du pont Confluences à Angers, côté piéton. Déclarations, témoignages, chants, musique et poèmes ponctueront cette commémoration.

Samedi 16 octobre Ralliement 15 heures

Rendez-vous samedi 16 octobre sur la place du Ralliement à partir de 15 heures. Parce que les choses doivent changer. Parce qu’une autre pandémie est possible.

Une autre pandémie est possible.

Dans l’idéal, sa gestion commencerait par des excuses : « Désolés, nous avons fait de mauvais choix, détruit les stocks de masques, dégradé les hôpitaux publics, démoli les conditions d’exercice du personnel soignant, peu considéré les budgets des services publics. » Des excuses, et non un discours guerrier et une infantilisation de la population devant rédiger ses propres attestations de sortie. Des excuses, et non une instrumentalisation des citoyens devant en contrôler d’autres pour l’accès à des espaces de socialisation ou à des lieux de soin. Des excuses, et non du personnel soignant qualifié hier de héros et aujourd’hui « suspendu » lorsqu’il ne se conforme pas à l’obligation vaccinale.

Une autre pandémie est possible. Dans cette autre pandémie, nous comprendrions qu’une nouvelle page d’histoire débute, que l’urgence vaccinale n’est rien comparée à l’urgence globale, écologique et sociale. Que l’urgence climatique n’a jamais été aussi présente, pour bientôt affecter des milliards d’humains — c’est-à-dire nous tous — et comptabiliser infiniment plus de morts que cette introduction au macabre. Dans cette autre pandémie, nous comprendrions l’ancienneté de cette urgence grâce à des rapports scientifiques plus accablants d’année en année. Et il n’y aurait pas toujours la même politique. Inchangée. Imperturbable. Méprisable et pourtant méprisante. Comment expliquer pareille inaction ? Par la bêtise ou par la compromission ? Et pourtant, l’action gouvernementale est possible, cette crise nous l’a montré.

Une autre pandémie est possible. Dans cette autre pandémie, il n’y aurait pas les anti et les pro-vaccins, il y aurait les entre-deux, des nuances, des réflexions et des débats possibles. Dans cette autre pandémie, l’augmentation du prix des vaccins par des laboratoires pharmaceutiques aux profits records questionnerait. Alors que les caisses de l’État sont déclarées vides et dites trouées par la Sécurité sociale, peut-être préférerait-on allouer différemment cet argent ? Qu’en pense la prochaine génération, celle à l’enfance confinée et masquée héritant d’un monde de cendres ? Veut-on utiliser cet argent pour bientôt proposer ou imposer une troisième dose ou pour limiter les conséquences du dérèglement climatique et prendre le chemin d’une alimentation saine ? Quel est le plus urgent ? Cela se discute à vrai dire, ce choix de société concerne les générations futures.
 
Une autre pandémie est possible. Dans cette autre pandémie, la levée des brevets des vaccins serait sérieusement discutée puisque vacciner un ou quelques pays isolément ne sert à rien à l’échelle mondiale. Dans cette autre pandémie, l’intérêt de la vaccination généralisée en France serait débattu : y a-t-il une obligation morale pour une personne en bonne santé de se vacciner dans ce contexte global défaillant ?

Dans cette autre pandémie, on ne dénigrerait pas les personnes se questionnant sur d’éventuels effets secondaires à long terme. Car long terme, il n’y a pas encore eu. Donc on ne mépriserait pas les personnes qui s’interrogent, on ne culpabiliserait pas les hésitants. Dans cette autre pandémie, la désignation des boucs émissaires laisserait la place à la possibilité de débattre, de choisir notre avenir, et non de se voir imposer des décisions qui nous engagent sans que nous ayons le droit de penser.

Une autre pandémie est possible. Dans cette autre pandémie, il ne serait pas envisageable d’empêcher l’accès à l’hôpital public à des personnes selon un statut vaccinal ou un test nasal négatif, bientôt payant. En tant que médecin, je soigne et soignerai toujours de la même manière une personne croyant aux bienfaits du néolibéralisme et une autre croyant les vaccins dangereux. Car la médecine n’est pas juge.

Dans cette autre pandémie, le Conseil de l’ordre des médecins et le Conseil constitutionnel censureraient le passe sanitaire à l’hôpital, mesure digne d’un État autoritaire ! Dans cette autre pandémie, les effets globaux des mesures serait considéré : oui, il est probable que le nombre de contaminés diminue et donc de morts à court terme, mais qu’en est-il des défauts et retards de soins, de l’augmentation des inégalités d’accès aux soins et de la fracture de la société ? Dans cette autre pandémie, la boussole des morts ne serait pas notre seul outil de navigation.
 
Une autre pandémie est possible. Dans cette autre pandémie, les médias généralistes ne relaieraient pas juste le nombre de décès, les taux d’incidence, les territoires les plus touchés et des polémiques stériles. Au contraire, les journalistes enquêteraient sur le pourquoi et le comment l’État réduit drastiquement les investissements dans les biens communs (entre autres : santé, recherche, enseignement, justice, environnement) et altère les institutions, rendant ainsi la société vulnérable aux contaminations de tout ordre. Ils discuteraient de l’austérité promise — qui achèvera cette destruction — avant que des chroniqueurs ne bêlent en continu « Pas d’autre solution ! », malgré des inégalités toujours plus vertigineuses entre riches et pauvres. Dans cette autre pandémie, les mesures sanitaires ne s’accompagneraient pas de restrictions de liberté disproportionnées aux conséquences néfastes : la détresse psychique ayant accompagné les trois mesures citées en introduction justifierait à elle seule une remise en question de ces mêmes mesures.

Une autre pandémie est possible. Dans cette autre pandémie, à tous les niveaux, nous restaurerions des débats démocratiques : à la maison, au travail, dans la rue, dans les médias, dans nos cercles amicaux et nos institutions. Nous ouvririons le débat, c’est la base de la démocratie. C’est de notre responsabilité à chacun et chacune.

Et dans cette autre pandémie, nous demanderions un changement urgent d’attitude à celles et ceux qui nous gouvernent, l’arrêt de la destruction du lien social sous couvert d’urgence sanitaire — un exemple en est la pérennisation du passe sanitaire, c’est-à-dire le bannissement social d’une partie de la population sur le long terme. Nous demanderions plutôt une considération des enjeux écologiques et sociaux. Cette autre pandémie commencerait par là. Il y a urgence, il en va de notre santé physique et psychique à tous et toutes !

Lettre d’une « suspendue »

Le Cercle 49 publie la lettre d’une Angevine « suspendue » :

Bonjour à toutes et tous,
Ceci est un appel de détresse! Administrative en EHPAD depuis plus de 20 ans, appréciée de ma hiérarchie et investie sur mon poste, je suis aujourd’hui brutalement suspendue de mes fonctions, sans salaire, sans droit au chômage, sans droit à travailler ailleurs… Parce que je refuse l’injection. Et tout ceci dans l’indifférence générale…
Je ne veux pas rentrer dans le débat sur les vaccins anti COVID, ce qui m’atterre aujourd’hui, c’est l’absence TOTALE de réaction, politique, syndicale, ni même des médias comme Blast, Le Média, Médiapart… censés être indépendants!! PERSONNE ne s’indigne de l’énormité des droits bafoués! Liberté de penser, liberté de disposer de son corps, liberté de travailler pour subvenir à ses besoins… Liberté d’exister!! Qui parle de nous? Qui ose reconnaître que tous nos droits fondamentaux sont bafoués, le droit du travail, les lois contredites, la constitution, la convention des Droits de l’Homme? Qui voit les juges, le doigt sur la couture du pantalon, estimer qu’être privé de son salaire dans ces conditions ne mérite pas une mesure d’urgence?

Et puis qui se pose la question de savoir pourquoi nous en arrivons à cette situation extrême d’avoir choisi de perdre notre travail?
Pourquoi aucun débat sur le sujet ? Vous qui êtes pourtant aujourd’hui ouverts, attentifs à l’émiettement de  la démocratie, à la manipulation du pouvoir, à l’oppression des opposants… Pourquoi aucune réaction face à la CENSURE complète qui s’oppose à ceux qui doutent, osent témoigner ou expliquer leurs craintes face à la gestion de cette crise sanitaire, qui est bien plus que sanitaire, mais surtout politique, et même financière… Tous les scientifiques qui élèvent la voix sont muselés, intimidés, démissionnés ! Nous sommes taxés de dangereux complotistes et anti vax… Comme une partie de la gauche a été taxée d’islamo-gauchiste, par exemple… Voilà, catalogués, rangés, pliés, on n’en parle plus… Quand on ne nous traite pas d’antisémites ou autre…

A ma mesure, j’ai depuis très longtemps milité et défendu des causes qui m’ont touchées. J’ai commencé étudiante à m’impliquer dans les Restos du cœur… J’ai battu les pavés, contre les mesures anti sociales, liberticides, pour le climat… Moins que d’autres certes, mais plus que beaucoup. J’ai je crois une vie simple, en dehors de la consommation effrénée, je boycotte, je réfléchis à l’impact de mon existence sur la nature… J’essaie de convaincre autour de moi, et j’ai élevé mes quatre enfants dans cet état d’esprit… J’ai porté à manger, réconfort et soutien aux sans abris qui se pressent tous les soirs en espérant une place devant les hébergements d’urgence. J’en ai accueilli chez moi, certains soirs d’hiver… J’ai hébergé et tenté modestement d’accompagner des jeunes mineurs migrants, isolés et rejetés par les services départementaux de l’aide à l’enfance, qui refusaient de reconnaître leur minorité…
Et quoi ? Je serai une personne décérébrée, sans capacité de jugement, totalement manipulée par les fake-news qui font légion sur les réseaux sociaux ? Et puis surtout inconséquente, égoïste, mettant dangereusement en péril la santé et la liberté de mes concitoyens ?

Aujourd’hui, je m’aperçois que même en ayant côtoyé la misère et l’injustice, je ne savais pas. Je ne savais pas VRAIMENT ce que c’est qu’être mis de côté, en marge de la société et abandonné. Aujourd’hui, je pense à toi, homme ou femme, assis par terre dans la rue avec ton carton réclamant à manger. Je touche du doigt ce que tu peux ressentir devant ces gens qui passent devant toi sans te regarder… Aujourd’hui je pense à toi, Malick ou Lamine, ayant traversé la méditerranée et ayant vu mourir ton ami dans l’eau, pensant trouver une vie meilleure ici en France, qui te retrouves rejeté, mis au ban, ignoré. Je touche du doigt ce que tu peux ressentir quand personne ne parle de ta situation et de ce que tu vis, dans l’indifférence générale…
Le positif de ce qui m’arrive aujourd’hui, c’est que cela m’aura permis de mieux vous comprendre et de me sentir encore plus proche de vous.
Mon refus du vaccin aujourd’hui est bien plus qu’un refus de m’injecter ce que je considère comme un poison. Cela va au-delà de la crainte pour moi-même. Car la peur de perdre mon emploi et de plonger mon foyer dans les difficultés financières aurait pu être la plus forte et me faire céder.

Mon refus est un acte de résistance politique. Je regarde, j’observe, je lis… Et je vois tout ce rouleau compresseur d’un monde totalitaire en marche avancer, avancer, et mes concitoyens plier au fur et à mesure… Résister est un acte douloureux, d’autant plus qu’aujourd’hui je me sens lâchée par vous tous, politiques, syndicats, médias !
Je refuse ce monde pour tous les être humains de cette Terre, car je pense qu’en acceptant ce qui m’est imposé aujourd’hui, ce serait une abdication… Si j’accepte aujourd’hui, il en sera fini de mes espoirs de paix, de justice sociale, de société respectueuse de l’Humain et de la Nature… Et je désespère de vous voir sans réaction devant tout cela.
Tout le monde souhaitait en 2020 le monde d’après… Tout ce que je vois, c’est que vous faites tous tout pour revenir dans le monde d’avant. Depuis le 20 septembre, moi, je suis dans un monde d’après. Plus dans le vôtre en tout cas.
Et j’ai peur que cette barrière entre ces deux mondes soit définitive.
Hélène B.

Samedi 9 octobre 14H/17H Quel monde d’Après ?

Agissons face à l’urgence sociale et environnementale !

Le collectif « Plus jamais ça 49 » lance un appel  à toutes les forces progressistes et humanistes pour reconstruire ensemble le  futur : écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral.
Rendez-vous le samedi 9 octobre sur l’esplanade Cœur de Maine de 14 heures à 17 heures.
1 rapport, 1 plan, 36 propositions, des initiatives locales, des animations, débats, stands.

Le 18 janvier 2020, dans un monde frappé de stupeur et d’immobilisme par la pandémie, 8 organisations nationales, syndicales et associatives, publiaient une tribune intitulée « Plus jamais ça » pour appeler à la reconstruction d’un monde de justice sociale et environnementale.
Rapidement rejointes par une vingtaine d’autres organisations et associations, la dynamique collective « Plus jamais ça » a publié, le 26 mai 2020, un « plan de sortie de crise » composé de 34 mesures d’urgence soumises au débat public.
12 mois plus tard, plus d’une trentaine de collectifs locaux Plus jamais ça se sont librement organisés sur l’ensemble du territoire. Dans les conditions que nous avons tou·tes connues d’entraves de nos libertés fondamentales, ils ont organisé des luttes exemplaires pour faire la démonstration qu’un autre monde est non seulement urgent mais surtout possible : mobilisation pour le rétablissement des trains Perpignan-Rungis, contre l’installation d’entrepôts Amazon, pour l’accès de tou·tes à une alimentation saine.
Au niveau national, nous nous sommes uni·es pour faire entendre la voix de salarié·es qui, comme à Chapelle Darblay ou à Grandpuits, ont élaboré des projets innovants, économiquement responsables et répondant à l’urgence sociale et environnementale.
Aujourd’hui, nous revendiquons un véritable plan de rupture.
Parce que l’heure n’est plus à sortir de la crise mais à rompre franchement avec tout ce qui l’a nourri et la maintient vivace : le capitalisme effréné qui détruit les emplois et les ressources naturelles,
qui accentue les inégalités sociales et laisse chaque jour davantage de nos concitoyen·nes sur le bord du chemin.
Parce qu’il est urgent de rompre avec le dogme de la résilience institué par le président Macron qui promeut l’individualisme et l’adaptation quand, plus que jamais, il faut stimuler le collectif, la solidarité et nos capacités à transformer ce qui est.
La loi « climat et résilience » fait d’ailleurs la part belle au monde d’avant qui demeure le monde d’aujourd’hui et sera immanquablement celui de demain si nous ne réagissons pas.
Cette année et demie de confinement a bouleversé et détérioré nos conditions de vie et de travail, en premier lieu pour les plus précaires. La jeunesse n’a jamais autant été délaissée et si peu considérée. En attisant les inégalités et en confortant l’isolement, la précarisation, le fatalisme et l’individualisme, le président Macron attise les ressorts de la violence et des discriminations.
Ce plan rompt précisément avec cette idéologie dévastatrice.
Ainsi, ce plan de rupture est le résultat de nos échanges, jamais conquis d’avance, souvent ardus, toujours exigeants, avec l’ensemble des collectifs locaux et des organisations nationales. Nous avons refusé la facilité qui aurait consisté à compiler l’ensemble des propositions de chacune de nos organisations.
A la veille de nouvelles échéances électorales déterminantes, ces propositions ont vocation à alimenter les débats, nos mobilisations et à proposer des solutions réalistes qui répondent aux urgences tant sociales qu’environnementales.
L’alliance inédite de nos organisations nationales fait la démonstration concrète que la crise exige un arc de forces uni, seul capable de poser les mesures qui doivent être prises pour bâtir un monde humaniste, solidaire et digne.

Propositions pour un plan de rupture

Mardi 5 octobre 10H30 Riposte générale !

Appel intersyndical à une journée de grève et de manifestation le 5 octobre contre les réformes des retraites et de l’assurance chômage, contre la précarité et pour l’augmentation des salaires.

APPEL des organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.

Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.
Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.
En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité. Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2e ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat. Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

C’est pourquoi elles exigent :

• L’augmentation des salaires,
• l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
• un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
• la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
• l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
• un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
• la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
• Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Les organisations CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.
Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette mobilisation.

Montreuil, le 30 août 2021

Fêtons la démocratie ! Samedi 2 octobre

📯 Des citoyen.nes attiré.es par la perspective d’une après-midi de
partage et de rencontres se sont réunis pour conclure de leur apport
commun au Rassemblement pour la démocratie.
Samedi 2 octobre 2021 sur la place du Ralliement à Angers,
nous sommes invité.es à nous rassembler à partir de 14h30, libres, joyeux.ses et solidaires.

Faisons bloc pour la démocratie, à Angers comme ailleurs !

☔ Pour rester au sec, plusieurs barnums seront montés au dessus de nos têtes.
🎉 Pour le bien de ce rassemblement, voici ce qui a été offert à la
commune d’Angers pour se retrouver dans la bonne humeur et la conscience du moment présent.

📢📣📢📢📣📢
PROGRAMME DU RASSEMBLEMENT POUR LA DÉMOCRATIE :

• LE MARCHÉ ROUGE •🍆🍎🍅
Venez profiter d’un marché de légumes et de fruits frais
prix libre à partir de 0€

• LE PORTEUR DE MOTS • 🎯🏷📜
N’avez-vous rien à dire en ce moment ? Adultes, enfants, venez saisir
l’occasion de vous faire entendre et accrochez vos mots sur le porteur.
accès libre

• OPEN MIC • 🎤🎤🎤
Venez saisir le microphone, approchez le de votre bouche et prononcez les mots qui vous viennent, bienvenue à l’open mic, la parole est à vous.
accès libre
limité à 5 minutes en cas d’affluence
sauf décision contraire de la foule, bien sûr
!

• MUSIQUE • 🎹🎼🎶
Venez partager vos titres dans la playlist de l’après-midi. Meilleurs
hits et meilleurs choeurs en pagaille.
accès libre

• CANTINES • 🍘😇
Venez déguster les crêpes des maraîchers militants du R.A.A.R.E ou vous désaltérer avec un thé à la menthe du jardin
prix libre à partir de 0€

Jeudi 30 septembre 20H Soirée Asile et Partage

Le Cercle 49 relaie cette invitation de l’association Asile et Partage à la projection du film documentaire « Numéro 387 disparu en Méditerranée » suivie d’une discussion avec la réalisatrice, le jeudi 30 septembre au centre Jacques Tati de Belle-Beille ( 5 rue Eugénie Mansion ).

Ce documentaire de 62 minutes, sorti en 2019, retrace l’histoire d’un naufrage au large des côtes de la Libye en avril 2015. Il comptait entre 800 et 1100 personnes migrantes et seules 28 d’entre elles ont survécu.
Pendant 3 ans, la réalisatrice Madeleine Leroyer suit une équipe de chercheurs dans leur quête d’identification. À travers leurs effets personnels, ils tentent de redonner une identité à ces disparus, en majorité maliens, sénégalais et soudanais.
Contribution volontaire : la somme des dons sera partagée entre la réalisatrice du film et l’association Asile et Partage.
Ouverture des portes à partir de 19h30.
Sans réservation, mais jauge maxi 100 personnes.
Avec Passe sanitaire.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le 07 86 06 82 50

Création d'un Espace de Rencontre Citoyen, Ludique et Educatif