Mardi 21 mars 16H Soutien à ceux qui luttent !

Rien de nouveau au beau pays des droits de l’homme : quand les pauvres se radicalisent, le pouvoir les brutalise.
En réponse au mouvement de revendication salariale et statutaire des agents municipaux qui bloquent le centre de tri de déchets Biopôle depuis lundi 13 mars, l’Agglo… saisit le tribunal.
Soyons nombreux à venir mardi 21 mars à 16 heures devant le palais de justice pour soutenir le camarade de Biopôle qui est convoqué en référé avec un risque de devoir payer 2500 € et 1000 € par jour à compter de mardi si le blocage du piquet de grève intersyndical n’est pas levé.

Depuis lundi 13 mars, plus aucun camion-benne n’entre ni ne sort du centre de tri des déchets à Saint-Barthélémy-d’Anjou. Les agents territoriaux en grève pour leurs salaires (gelés depuis… 2007 !) et contre la “réforme” des retraites en bloquent les deux entrées, soutenus par l’intersyndicale. Les déchets de toute l’agglo angevine s’accumulent dans les rues de toute l’agglomération angevine.
Le maire d’Angers Jean-Marc Verchère a déposé un recours en référé contre un syndicaliste et afin de pouvoir avoir recours aux traditionnels briseurs de grève de l’État français, les forces de police. Il serait pourtant plus respectueux des habitants de l’Agglo et d’esprit plus démocratique qu’il entende les revendications salariales légitimes que portent tous les agents d’Angers Loire Métropole depuis de longs mois !
« Les salaires sont gelés depuis 2007. Quand on a l’a fait remarquer, on nous rétorque qu’il faut apprendre à mieux gérer son budget », peste Xavier Redon. « Ça ne passe pas », abonde Manuel Guérin, dix-sept ans de carrière dans la benne et responsable de la vie syndicale au sein de la CGT Territoriaux d’Angers. Les agents municipaux ne se sentent pas écoutés. « Nous avons demandé une hausse du chèque-déjeuner à hauteur de 10 €, nous n’avons obtenu qu’un peu plus d’un euro de plus. » Entre deux revendications, le sujet du 49.3, déclenché pour le projet de réforme des retraites, revient sur la table. « C’est passé en douceur », relève une manifestante, tout en sarcasme. Ce qui n’abat pas les agents, déterminés à continuer le blocage du site jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.

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